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Prière pour les défunts

Liste des prières

  • « Ce qui se passera de l’autre côté quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité... Je ne le sais pas ! J'espère la Vie, j'espère la Communion dont je pourrais vivre encore, grâce au Christ, avec vous tous ! Mais, je crois, je crois seulement qu'un grand Amour m'attend. Je sais pourtant qu’alors, pauvre et dépouillée, je laisserai Dieu porter sur moi Son regard : Regard de Tendresse et de Miséricorde. Ne pensez pas que je m'inquiète... Non, je crois, je crois tellement qu'un grand Amour m'attend ! Maintenant que mon heure est proche, que la Voix du Christ Jésus m'invite à franchir le passage, ce que j'ai cru, je le croirai plus fort encore à la Lumière de la Mort de Jésus ! Je crois, je crois qu'un grand Amour Lui a rendu la vie. Ce grand Amour qui nous attend ! C'est vers Dieu qui est « Amour » que j'ai marché, vers Lui, je m'approche en m'en allant ; c'est vers son Amour que je tends les bras, c'est dans l’Amour qui donne vie que je descends doucement. Si je meurs, ne pleurez pas sans espérance... Je me dérobe à vos yeux, mais vous aimerai plus encore de ce grand Amour qui m'attend. Si j'ai peur... et pourquoi pas ? Rappelez-moi souvent, simplement, que notre Dieu de Paix ne me manquera pas ! Que l’Esprit Saint sera comme Il le fut chaque jour ma force et ma joie ! Oui, un grand Amour m'attend. Le Christ Jésus, Seigneur et Sauveur, va m'ouvrir la porte. Il est la Porte : celle de la Vérité, de sa Joie, de sa Lumière ! Oui, Père, par Lui, je viens vers Toi. Je viens avec le monde dans mes bras me jeter dans ton Amour, ton Amour qui m'attend ! »

    Françoise Destang

  • De la Vie éternelle, je ne sais pas grand-chose, 
    sinon que plus jamais l’homme ne sera loup pour l’homme. 
    L’homme plus jamais n’accablera, ne jugera, 
    n’humiliera son frère, 
    l’Absolu rassasiant notre cœur, 
    nous verrons partout ses reflets.

    De la Vie à venir, je ne sais pas grand-chose 
    sinon que notre corps ne saura plus gémir. 
    Plus jamais cette angoisse qui nous étreint à la gorge… 
    Les longues nuits avec ces cruels souvenirs 
    de trop de grands bonheurs perdus, 
    les nuits qui n’en finissent pas… 
    ’’Dieu essuiera toute larme de leurs yeux..’’ 
    ’’De mort, il n’y en aura plus..’’ 
    ’’Car l’Ancien monde s’en est allé.’’

    De la Vie qui viendra, je ne sais pas grand-chose, 
    sinon que la douceur aura gagné sur la violence. 
    Le fort n’écrasera plus le faible… 
    Il n’y aura plus de faibles ! 
    Les hommes se déclareront la Paix. 
    ’’L’enfant jouera sur le trou du cobra.’’ 
    Chacun s’enchantera de la différence de l’autre, 
    les parcelles de vérité, comme un puzzle achevé, 
    seront réconciliées. 
    ’’Les grandes eaux ne pourront éteindre l’Amour, 
    ni les fleuves le submerger.’’

    De la Vie qui t’attend, je ne sais qu’une chose… 
    Dieu sera tout, en tous, 
    l’Amour sera tout pour chacun. 
    L’homme aura retrouvé la passerelle 
    qui mène au cœur de son frère 
    et qui a nom Esprit Saint. 
    ’’Et cette joie, nul, jamais ne pourra la ravir.’’ 
    Stan Rougier

  • La mort : c’est la grâce des grâces 
    et le couronnement de notre vie chrétienne. 
    Elle n’est pas une fin comme, 
    hélas encore trop le pensent, 
    mais le commencement d’une belle naissance. 
    Elle ne marque pas l’heure de la dissolution 
    d’une créature, 
    mais son véritable développement, 
    son plein épanouissement dans l’amour. 
    Elle complète notre possession dans la vie divine, 
    en supprime les obstacles, qui, ici-bas, 
    nous empêchent d’en jouir à notre aise. 
    Elle nous permet de vaquer librement 
    à l’Eternel Amour, d’avoir conscience 
    qu’Il se donne à nous et de demeurer à jamais en Lui… 
    Quand je pense à la mort prochaine, je me dis : 
    ’’tant mieux, bientôt j’irai voir le Bon Dieu !’’. 
    Marthe Robin

  • Par la mort, la famille ne se détruit pas, 
    elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. 
    On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète. 
    On croit qu’elle crée une infinie distance, 
    alors qu’elle supprime toute distance, 
    en ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair.

    Que de liens, elle renoue, 
    que de barrières elle brise, 
    que de murs elle fait crouler, 
    que de brouillard elle dissipe, 
    si nous le voulons bien. 
    Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer, 
    plus les survivants ont d’attaches célestes.

    Le ciel n’est plus alors uniquement peuplé d’anges, 
    de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux. 
    Il devient familier, c’est la maison de famille, 
    la maison en son étage supérieur, si je puis dire 
    et du haut en bas, le souvenir, les secours, 
    les appels se répondent.

    Père Sertillanges O.P.

  • Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le Ciel ! 
    Si tu pouvais d’ici, 
    entendre le chant des Anges 
    et me voir au milieu d’eux ! 
    Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux 
    les horizons et les sentiers où je marche ! 
    Si, un instant, tu pouvais contempler, comme moi, 
    la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !

    Quoi ! tu m’as vue, tu m’as aimé dans le pays des ombres, 
    et tu ne pourrais ni me revoir, ni m’aimer encore 
    dans le pays des immuables réalités ? 
    Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens 
    comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, 
    et quand un jour que Dieu connait et qu’il a fixé, 
    ton âme viendra dans le Ciel où l’a précédée la mienne, 
    ce jour-là, tu reverras celle ou celui qui t’aimait et qui t’aime encore, 
    tu en retrouveras les tendresses épurées.

    Tu me reverras donc, transfigurée dans l’extase et le bonheur, 
    non plus attendant la mort, 
    mais avançant d’instant en instant, 
    avec toi qui me tiendra la main, 
    dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, 
    buvant avec ivresse aux pieds de Dieu 
    un breuvage dont on ne se lasse jamais 
    et que tu viendras boire avec moi. 
    Essuie tes larmes et ne pleure plus, si tu m’aimes. 
    Saint Augustin

  • O mort, où est ta victoire ? 
    La Pâque du Christ fait de toi sa servante 
    Te voilà passage vers la vie, éternelle joie.

    Dure épreuve pourtant : obliger nos mains, 
    à lâcher ce qu’elles tiennent, 
    te laisser nous ravir à nous-mêmes.

    Le Seigneur des vivants 
    nous libère de l’emprise de la mort.

    Jusqu’ à la Croix, Jésus nous a aimés : 
    la mort qui sépare et détruit 
    devient signe d’amour.

    L’amère saison du grain jeté en terre 
    annonce le temps de la moisson : 
    la mort vaincue est semence de la vie.

    Tant de frères et de sœurs 
    que la mort nous a pris : 
    creuset de solitude 
    pour une communion sans limite.

    Sr Marie-Pierre (abbaye de Chambarand) 
    Fr Pierre-Yves (Taizé)

  • Notre-Dame Libératrice 
    Prends en pitié tous nos frères défunts, 
    Spécialement ceux qui ont le plus besoin 
    de la miséricorde du Seigneur. 
    Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés, 
    afin que s’achève en eux 
    l’oeuvre de l’Amour qui purifie. 
    Que notre prière, unie à celle de toute l’Église, 
    leur obtienne la joie qui surpasse tout désir 
    et apporte ici-bas consolation et réconfort 
    à nos frères éprouvés ou désemparés.

    Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la terre, 
    à mieux vivre chaque jour 
    notre passage vers la Résurrection. 
    Guéris-nous de toute blessure du coeur et de l’âme. 
    Fais de nous des témoins de l’Invisible, 
    déjà tendus vers les biens que l’oeil ne peut voir. 
    Des apôtres de l’Espérance, 
    semblables aux veilleurs de l’aube. 
    Refuge des pécheurs et Reine de tous les Saints, 
    rassemble-nous tous un jour, 
    pour la Pâque éternelle, 
    dans la communion du Père avec Jésus, le Fils 
    dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles. Amen. 
    Notre-Dame de Montligeon, priez pour les âmes du Purgatoire. 
    Sanctuaire de Montligeon

  • Père, nous savons que tu es à chaque instant auprès de nous, mais en cette heure où nous éprouvons la douleur de la séparation, nous te demandons de nous faire sentir, tout particulièrement, ta présence à nos côtés. Rends-nous proches les uns des autres, afin que nous puissions nous soutenir maintenant et pendant les jours qui viennent. Permets-nous, au cœur de la souffrance, de découvrir la puissance de ton amour ; qu’il soit pour nous la source de l’espérance. Nous te le demandons au nom de Jésus-Christ. Amen.

  • Ils sont nombreux les bienheureux 
    qui n’ont jamais fait parler d’eux 
    et qui n’ont pas laissé d’image.

    Tous ceux qui ont depuis les âges 
    aimé sans cesse et de leur mieux 
    autant leur frères que leur Dieu.

    Ceux dont on ne dit pas un mot, 
    ces bienheureux de l’humble classe, 
    ceux qui n’ont pas fait de miracle.

    Ceux qui n’ont jamais eu d’extase 
    et qui n’ont laissé d’autre trace 
    qu’un coin de terre ou un berceau.

    Ils sont nombreux ces gens de rien, 
    ces bienheureux du quotidien 
    qui n’entreront pas dans l’Histoire,

    Ceux qui ont travaillé sans gloire 
    et qui se sont usé les mains 
    à pétrir, à gagner le pain.

    Ils ont leur nom sur tant de pierres 
    et quelquefois dans nos prières. 
    Mais ils sont dans le cœur de Dieu.

    Et quand l’un d’eux quitte la Terre 
    pour gagner la maison du Père, 
    une étoile naît dans les cieux

    Prière de Robert Lebel, prêtre et compositeur

  • Rentrer chez Dieu… 
    Comme on rentre chez soi

    Au bout de chaque jour, 
    Au bout de nos voyages, 
    Et trouver près de Lui 
    Le repos de son coeur.

    Apprendre auprès de Lui 
    Ce que veut dire Aimer… 
    Et rallumer ce feu 
    Qu‘Il est venu répandre.

    Savoir Lui dire merci, 
    Et demander pardon, 
    Et L’embrasser sans crainte 
    À la face du monde !

    Chercher dans Son regard 
    À se perdre sans fin… 
    Silence bienheureux 
    Des gens simples qui se comprennent.

    Tristesse et joie de l’âme, 
    Angoisse et espérance, 
    Passions et inquiétudes… 
    Tout, tout passe dans nos yeux.

    Il sait tout, c’est vrai. 
    Il voit tout. Pourtant… 
    Il attend que nos coeurs 
    Se posent dans le Sien.

    Rentrer chez Dieu… 
    Comme on rentre chez soi. 
    Fatigués, consumés, 
    Mais capables d’aimer.

    Être là… Juste être là… 
    Laisser tomber les bras… 
    Et puis se laisser prendre 
    Quand Il ouvre les siens.

    Je T’aime, Dieu, 
    je T’aime, 
    Plus loin que tout amour, 
    plus fort que toute faute.

    Et je me sais aimé, 
    Non pas tout seul, non, 
    Mais bien avec tous ceux et celles 
    Que Tu m’as confiés.

    Ils sont là à mes côtés, 
    Et je Te les apporte : 
    Qu’ils entrent, eux aussi, auprès de Toi, 
    Comme on rentre chez soi…

    Robert Lebel

  • Tu ne parles plus mais tu es vivant. 
    Tu ne bouges plus mais tu es vivant.

    Tu ne souris plus, mais en arrière de tes yeux, tu me regardes. 
    De très loin ? Peut être, de très près, je ne sais rien de ces distances. 
    Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi.

    Tu es en Dieu. 
    Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire, mais sûrement ce que tu voulais et ce que je veux pour toi.

    Je le crois. 
    Toute ma foi, je la rassemble. 
    Elle est maintenant mon seul lien avec toi.

    Jésus, donne-moi de croire à ta victoire sur la mort 
    celui que j’aime veut entrer dans ta joie. 
    S’il n’est pas prêt, je te prie pour lui. Achève sa préparation. 
    Pardonne-lui comme tu sais pardonner.

    Aide-moi à vivre sans sa voix, sans ses yeux, 
    que je ne le déçoive pas maintenant qu’il va me voir vivre et m’attendre.

    Père André Sève

  • Ce qui se passera de l’autre côté, 
    quand tout pour moi 
    aura basculé dans l’éternité, 
    je ne le sais pas. 
    Je crois, je crois seulement, qu’un Amour m’attend.

    Je sais pourtant 
    qu’alors il me faudra faire, 
    pauvre et sans poids, 
    le bilan de moi. 
    Mais ne pensez pas que je désespère. 
    Je crois, je crois tellement qu’un Amour m’attend.

    Quand je meurs, ne pleurez pas ; 
    c’est un Amour qui me prend. 
    Si j’ai peur – et pourquoi pas ? 
    rappelez-moi simplement 
    qu’un Amour, un Amour m’attend.

    Il va m’ouvrir tout entière 
    à sa joie, à sa lumière. 
    Oui, Père, je viens à Toi 
    dans le vent, dont on ne sait ni d’où il vient ni où il va, 
    vers Ton Amour, Ton Amour qui m’attend.

    Mère Alice Aimée (1896-1976), carmélite